Chez Ed&Kan, notre engagement va au-delà de simplement fournir des produits CBD. Nous sommes les gardiens d'une expérience holistique, célébrant la plante dans toute sa splendeur. Des variétés exquises et des buds soigneusement sélectionnée, chaque produit est une célébration de la nature.
Eco responsable
Nous travaillons exclusivement avec des méthodes naturelles comme la permaculture.
Notre connaissance
Nous somme des expert dans la culture du chanvre.
Nos Strains
Les plantes selectionnées ne sont pas OGM, elles sont issues de croisement éthique, propre et saint.
Le cannabidiol (CBD) est une molécule présente dans le cannabis qui suscite de plus en plus d’intérêt pour ses potentiels effets thérapeutiques. Contrairement au THC, le CBD ne provoque pas d’effet psychoactif et semble offrir un large éventail de bienfaits pour la santé.
Le CBD interagit avec le système endocannabinoïde (SEC), un réseau complexe de récepteurs et de neurotransmetteurs présent dans tout notre organisme. Ce système joue un rôle crucial dans la régulation de nombreuses fonctions physiologiques, notamment l’humeur, l’appétit, la douleur et le sommeil. En modulant l’activité du SEC, le CBD peut influencer diverses facettes de notre bien-être. Voici quelques-unes des principales actions du CBD sur le système nerveux : (plus d’info ici – Pubmed 153-79) ou sur cette étude (PubMed 6161644)
Réduction de l’anxiété : Des études précliniques et cliniques ont montré que le CBD peut aider à diminuer l’anxiété en modulant l’activité des récepteurs impliqués dans la régulation de l’humeur et de la réponse au stress.
Diminution de la douleur : Le CBD agit en synergie avec d’autres composés du cannabis pour soulager la douleur chronique et neuropathique, notamment en inhibant la transmission des signaux de douleur au niveau spinal et en modulant l’activité anti-inflammatoire.
Régulation du sommeil : Le CBD peut favoriser un meilleur équilibre des rythmes chronobiologiques, notamment en stimulant la production de mélatonine, une hormone essentielle à la régulation du sommeil.
Effets du CBD sur le système immunitaire
Le CBD possède également des propriétés immunomodulatrices qui peuvent être bénéfiques dans le contexte de diverses maladies auto-immunes et inflammatoires. Voici quelques-uns des effets du CBD sur le système immunitaire :
Action anti-inflammatoire : Le CBD inhibe la production de certaines molécules pro-inflammatoires (comme les cytokines) et favorise la libération de médiateurs anti-inflammatoires, ce qui peut contribuer à atténuer l’inflammation dans différentes pathologies.
Immunosuppression : Dans certains contextes, le CBD peut réduire l’activation excessive du système immunitaire, ce qui peut être bénéfique pour les personnes souffrant de maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques ou la polyarthrite rhumatoïde.
Modulation de la réponse aux allergènes : Des études préliminaires suggèrent que le CBD pourrait influencer la réponse immunitaire aux allergènes en diminuant la libération d’histamine et en régulant l’action des cellules immunitaires impliquées dans les réactions allergiques.
Effets du CBD sur la santé cardiovasculaire
Les recherches suggèrent également que le CBD pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire, notamment en protégeant les vaisseaux sanguins et en améliorant la circulation. Voici quelques-uns des mécanismes d’action du CBD dans ce contexte :
Vasorelaxation : Le CBD favorise la détente des parois vasculaires, ce qui peut aider à réduire la tension artérielle et améliorer la circulation sanguine.
Protection endothéliale : En réduisant l’inflammation et le stress oxydatif, le CBD peut contribuer à préserver la fonction de l’endothélium, une couche cellulaire qui recouvre l’intérieur des vaisseaux sanguins et qui joue un rôle clé dans la régulation de la vasomotricité et de la coagulation.
Effets antithrombotiques : Bien que les preuves soient encore limitées, certaines études suggèrent que le CBD pourrait inhiber la formation de caillots sanguins en modulant l’agrégation plaquettaire et l’expression de certaines molécules impliquées dans la coagulation.
Action antioxydante du CBD
Enfin, il est important de mentionner les propriétés antioxydantes du CBD, qui peuvent contribuer à protéger nos cellules contre les dommages causés par les radicaux libres et le stress oxydatif. Ces effets pourraient être particulièrement bénéfiques dans le contexte des maladies neurodégénératives (comme la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson), où l’accumulation de radicaux libres et la dégradation des cellules nerveuses jouent un rôle majeur.
Conclusion provisoire
En résumé, les effets du CBD sont nombreux et variés, touchant divers systèmes et fonctions de notre organisme. Bien que davantage de recherches soient nécessaires pour mieux comprendre les mécanismes d’action du CBD et évaluer son potentiel thérapeutique, les données actuelles suggèrent que cette molécule pourrait offrir une multitude de bienfaits pour la santé. Il est donc essentiel de poursuivre les investigations scientifiques afin de mieux cerner l’étendue des applications possibles du CBD dans le domaine médical et bien-être.
Les produits à base de CBD et plus largement dérivés du chanvre sont encadrés par différentes réglementations. Provenant du chanvre, une plante catégorisée comme stupéfiant, ils sont soumis aux règles relatives aux stupéfiants. De plus, selon leur utilisation, des règlementations spécifiques s’appliquent. Voici un aperçu de ces réglementations :
Droit des stupéfiants :
Les produits à base de CBD ne sont pas interdits par la législation sur les stupéfiants s’ils respectent les critères définis par l’arrêté du 30 décembre 2021, conformément aux articles L. 5132-86 et R.5132-86 II du code de la santé publique (CSP) :
Ils doivent provenir de variétés de plantes : répertoriées dans le catalogue commun des variétés des espèces de plantes agricoles ou dans le catalogue officiel des espèces et variétés cultivées en France, ayant une concentration de THC ≤ 0,3 %.
Seuls les agriculteurs reconnus par la réglementation européenne et française sont autorisés à cultiver des fleurs et feuilles de chanvre en France, en utilisant uniquement des graines certifiées. Il est interdit de vendre des plants ou de pratiquer le bouturage. La déclaration des cultures n’est pas obligatoire, sauf pour ceux souhaitant bénéficier des aides de la Politique agricole commune (PAC) qui doivent s’enregistrer sur Telepac.
Les produits dérivés du chanvre ou les extraits incorporés doivent aussi avoir une concentration de THC ≤ 0,3%.
Ainsi, certains produits à base de chanvre, y compris les fleurs et feuilles, sont légaux selon la réglementation sur les stupéfiants, à condition de respecter ces critères. Dans le cas contraire, ils sont soumis à la politique pénale anti-stupéfiants.
En outre, ni les produits, ni leurs publicités ne doivent évoquer ou promouvoir le cannabis récréatif. Toute publicité pouvant suggérer cela pourrait être considérée comme une incitation à la consommation de stupéfiants, sanctionnée par l’article L.3421-4 du code de la santé publique.
Réglementation sur les denrées alimentaires :
La commercialisation des denrées alimentaires est régie principalement par :
Le règlement (CE) n°178/2002, stipulant qu’une denrée alimentaire ne doit pas être commercialisée si elle est nocive pour la santé ou inadaptée à la consommation.
Les règlements n°315/93 concernant les contaminants dans les aliments et (UE) n°2022/1393 sur les concentrations maximales de delta-9-tétrahydrocannabinol (Δ9-THC) dans les graines de chanvre et leurs produits dérivés.
Étant donné les effets psychoactifs du THC, l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) a défini une dose de référence aigüe (ARfD). Pour le THC, cette dose est de 1 µg/kg de poids corporel. Ainsi, depuis 2023, les graines de chanvre ne peuvent contenir plus de 3,0 mg/kg (0,0003 %) de Δ9-THC, et l’huile de graines de chanvre 7,5 mg/kg (0,00075 %).
Le règlement (UE) n°2015/2283 sur les nouveaux aliments : Les produits sans historique de consommation avant 1997 nécessitent une évaluation par l’EFSA et une autorisation de la Commission européenne.
Actuellement, seuls les graines de chanvre, leurs dérivés, certaines feuilles pour les infusions et les infusions elles-mêmes sont autorisés à la vente grâce à leur historique de consommation. D’autres parties de la plante, le CBD et autres cannabinoïdes, sans historique de consommation (d’après le compte rendu de la Commission européenne du CPVADAAA Novel Food et Toxicologie de 2023), nécessitent une autorisation post-évaluation par l’EFSA.
Des dossiers sur les produits alimentaires au CBD ont été présentés à l’EFSA pour évaluation, mais aucun n’a été validé. En 2022, l’EFSA a souligné des préoccupations sur le CBD et a demandé plus d’études.
En conséquence, les produits alimentaires contenant du CBD vendus actuellement en France et en Europe le sont illégalement. Ils peuvent être retirés ou rappelés suite à une alerte de sécurité alimentaire.
Enfin, les produits autorisés à la vente doivent :
Pour les graines de chanvre et dérivés, respecter les concentrations maximales en Δ9-THC établies.
Pour les infusions à base de feuilles de chanvre, leur teneur en Δ9-THC doit être telle que la consommation ne dépasse pas la dose de référence aigüe fixée par l’EFSA.
Réglementation pour les aliments destinés aux animaux :
Les aliments destinés aux animaux sont principalement régis par les règlements (CE) n°178/2002, (CE) n°1831/2003 et (CE) n°767/2009. Un aliment destiné aux animaux ne peut être commercialisé ou utilisé que s’il est sans danger pour l’animal et ne compromet pas la sécurité des produits issus de cet animal.
Les groupes d’experts de la Commission sur l’alimentation animale et le comité permanent lié aux plantes, animaux et denrées alimentaires ont finalisé les discussions sur les concentrations maximales de Δ9-THC pour diverses matières premières destinées à l’alimentation animale, telles que les graines de chanvre, l’huile de ces graines, la farine et les fibres de chanvre. Ces limites sont consignées dans l’annexe de la directive 2002/32/CE relative aux substances indésirables dans les aliments pour animaux. Ces normes devraient être mises en application au début de 2024.
De plus, le CBD et les extraits de chanvre sont classés comme additifs pour l’alimentation animale. Ces additifs doivent être évalués et recevoir une autorisation avant leur mise sur le marché.
Jusqu’à présent, aucun additif à base de chanvre n’a reçu d’autorisation.
Réglementation concernant les produits cosmétiques :
Les produits cosmétiques sont régulés par le règlement (CE) n°1223/2009. Selon l’article 3 de ce règlement, tous produits cosmétiques mis en vente doivent garantir la sécurité de l’utilisateur lors d’une utilisation normale ou dans des conditions anticipées.
L’annexe II du même règlement énumère les substances proscrites dans la composition des produits cosmétiques. Parmi ces substances, on retrouve les produits classés comme stupéfiants conformément aux tableaux I et II de la Convention de 1961 sur les stupéfiants. Suite à la décision de la CJUE dans le dossier Kanavape, la base de données CosIng, recensant les ingrédients cosmétiques autorisés au niveau européen, a été mise à jour en février 2021 pour y intégrer le CBD purifié.
Des études relatives à la sécurité d’utilisation du CBD, dont les conclusions pourraient influencer les normes réglementaires en matière de cosmétique, sont actuellement en cours. La Commission européenne envisage de solliciter le comité scientifique dédié à la sécurité des consommateurs (CSSC) pour qu’il évalue la sûreté du CBD et les concentrations tolérables de THC comme impureté dans les produits cosmétiques (demande d’informations en date du 1er juin 2023).
En outre, une classification des risques associés au CBD est en préparation, dans le cadre du règlement (CE) n°1272/2008, aussi connu sous le nom de CLP, traitant de la classification, de l’étiquetage et de l’emballage des substances et des mixtures.
Réglementation sur les produits de vapotage :
Les produits de vapotage sont soumis aux règles énoncées dans le code de la consommation, en ce qui concerne l’obligation de sécurité, ainsi qu’aux stipulations du code de la santé publique (disponibles sur les sites web du ministère de l’économie et du ministère de la santé). Il est à noter que ces produits ne sont pas considérés comme des médicaments.
De plus, les liquides et recharges destinés au vapotage doivent se conformer au règlement (CE) n°1272/2008, connu sous le nom de CLP, qui porte sur la classification, l’étiquetage et l’emballage des substances et mixtures. À ce titre, au printemps 2023, les autorités françaises chargées de la classification et de l’étiquetage harmonisé des substances chimiques ont ajouté une proposition concernant le CBD au registre public des intentions. Cette proposition classe le CBD dans la catégorie « toxique pour la reproduction ». Selon le règlement CLP, l’objectif de cette démarche est d’informer de manière transparente tout au long de la chaîne de distribution ainsi que les consommateurs sur les propriétés d’une substance. La soumission du dossier à l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) est attendue pour la fin de 2023. Une consultation publique sera ensuite lancée début 2024, suivie d’un avis du Comité d’évaluation des risques de l’ECHA concernant une classification harmonisée du CBD. Cette évaluation ne préfigure pas des mesures éventuelles à prendre dans différents secteurs utilisant cette substance, en rapport avec les réglementations appropriées.
En dernier lieu, le règlement (CE) n°1907/2006, connu sous le nom de REACh, stipule que les substances chimiques produites ou importées en quantités supérieures à une tonne par an en Europe doivent être enregistrées auprès de l’ECHA. Il revient aux fabricants de vérifier que les fournisseurs des substances, utilisées notamment dans les liquides de vapotage, respectent cette obligation.
Réglementation sur les produits à fumer :
Les produits à fumer qui ne contiennent pas de tabac mais sont à base d’autres plantes sont encadrés par les articles L.3514-1 à L.3514-5 et R.3514-1 et suivants du code de la santé publique. Ces règles ont été établies conformément à la directive européenne 2014/40, qui vise à harmoniser les législations des États membres de l’UE en ce qui concerne la production, la présentation et la vente des produits du tabac et produits similaires.
Ce cadre réglementaire s’applique à tous les produits faits de végétaux, plantes aromatiques ou fruits, qui ne contiennent pas de tabac mais peuvent être fumés par combustion. Il existe des exigences rigoureuses pour ces produits et leurs emballages, notamment l’interdiction de toute publicité, logo ou autre élément promotionnel. Chaque emballage doit également afficher un avertissement sanitaire. Avant leur mise sur le marché, les fabricants et importateurs doivent déclarer chaque produit et sa composition à l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments, de l’environnement et du travail (Anses), en suivant les procédures du point d’entrée électronique commun de l’UE (PEC-UE / EU-CEG). Toute infraction à ces règles est passible de sanctions pénales.
Fiscalité et contexte économique :
À ce jour, les produits à fumer contenant du CBD ne sont pas assujettis à une taxe spécifique. Faute d’une catégorie fiscale spécialement conçue pour eux, ils pourraient être classés parmi d’autres tabacs à fumer ou à inhaler. Ils sont soumis à la TVA au taux standard de 20 %, plutôt qu’au taux réduit applicable aux produits alimentaires. Certains produits, vendus comme tisanes ou pot-pourris mais pouvant être fumés, sont surveillés de près pour s’assurer qu’ils sont bien taxés au taux standard de TVA.
Actuellement, les entités produisant ou distribuant ces produits ne disposent pas d’un agrément spécifique délivré par la Direction générale des douanes et droits indirects.
Interdiction des allégations thérapeutiques sur les produits contenant du CBD :
Il est interdit, sous peine de sanctions pénales, de faire des allégations thérapeutiques sur les produits contenant du CBD. Cette interdiction s’applique sauf si le produit a été approuvé et autorisé en tant que médicament. Pour obtenir cette autorisation en France, le produit doit être évalué et approuvé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Si le produit est destiné à un usage vétérinaire, il doit être approuvé par l’Agence nationale du médicament vétérinaire (Anses / ANMV). Alternativement, une autorisation peut être délivrée par la Commission européenne, à condition que le produit ait été évalué sur la base d’un dossier solide démontrant sa qualité, sa sécurité et son efficacité. Ces évaluations sont rigoureuses et basées sur des critères scientifiques stricts.
Pour déterminer le moment idéal pour prendre du CBD, il est important d’évaluer vos besoins individuels et l’effet souhaité. Le CBD peut être utilisé pour diverses raisons, telles que :
Réduire l’anxiété et le stress
Soulager les douleurs chroniques
Améliorer la qualité du sommeil
Favoriser la concentration et la créativité
En fonction de vos objectifs, vous pourrez adapter l’heure de prise du CBD.
Le matin pour un effet énergisant
Si vous souhaitez utiliser le CBD pour ses propriétés stimulantes et favorisant la concentration, il est conseillé de le prendre le matin avec le petit-déjeuner. Cette routine permettra de démarrer la journée du bon pied et de bénéficier de l’énergie nécessaire pour affronter les défis quotidiens.
En journée pour lutter contre le stress et la douleur
Pour ceux qui souffrent de stress chronique, d’anxiété ou de douleurs tout au long de la journée, il peut être utile de prendre du CBD à intervalles réguliers. Vous pouvez, par exemple, consommer une dose de CBD après le déjeuner pour vous aider à gérer les tensions de l’après-midi et maintenir un état d’esprit serein.
Le soir pour favoriser le sommeil
Si vous cherchez à améliorer votre qualité de sommeil, il est recommandé de prendre du CBD en fin de journée, une heure avant de vous coucher. Cela permettra au composé d’agir sur votre système nerveux et de favoriser la relaxation nécessaire pour une bonne nuit de repos.
Tableau des effets suivant le mode de consommation du CBD
Type de consommation
Vitesse de l’effet
Durée des effets
Huile de CBD
5 à 20 min
2 à 3h
Gélule de CBD
30 à 60 min
3 à 6h
Join cigarette + fleur ou résine de CBD
5 à 15 min
2 à 3h
E-cigarette ou Puff Vape
5 à 15 min
1 à 2h
Vaporisateur
immédiat
2 à 3h
Nous vous recommandons fortement l’utilisation du vaporisateur.
La vaporisation du cannabis offre plusieurs avantages par rapport à la combustion. En utilisant une vaporisation, la weed est chauffée à des températures plus basses, libérant ainsi les cannabinoïdes et les terpènes sans brûler la matière végétale, ce qui réduit la formation de produits de combustion toxiques. La vaporisation produit une vapeur légère et aromatique, ce qui réduit l’exposition aux substances nocives associées à la fumée de combustion, ce qui en fait une méthode plus douce et potentiellement moins dommageable pour la santé respiratoire.
Vous pouvez avoir plus d’informations en lisant l’étude du 18 février 2021 : PMC7893882 : Lire cette étude
Le CBD peut être consommé de différentes manières, notamment par voie orale (gélules, huiles, aliments), par inhalation (e-liquides), ou appliqué localement sur la peau (crèmes). Le choix de la méthode dépend de vos préférences et de l’effet recherché.
Le cannabidiol, ou CBD, est un composé naturel que l’on retrouve dans la plante de cannabis, aussi appelée chanvre. Il est l’un des nombreux éléments actifs présents dans cette plante, se concentrant principalement dans les fleurs et les feuilles des tiges florales de la plante de cannabis.
Avant d’être proposé au public sous divers formats (tels que l’huile, les pastilles, les gouttes, les bonbons, et même le liquide pour vapoteuse), le CBD est extrait du cannabis puis purifié, autrement dit, débarrassé des autres composés actifs qui pourraient y être présents.
Il est également possible de consommer directement le CBD à partir de la plante, par le biais d’infusions ou sous forme de poudre sèche, disponible en gélules ou en vrac.
Le CBD est aussi utilisé en application cutanée, sous forme d’huiles de massage, parfois combinées à d’autres extraits de plantes, tels que l’arnica.
Le CBD disponible en vente libre est fréquemment utilisé comme un outil pour lutter contre :
l’insomnie ;
le stress et l’anxiété ;
les douleurs chroniques ;
les spasmes (contractions musculaires involontaires).
Cependant, il est interdit, sous peine de sanctions pénales, de faire des allégations thérapeutiques concernant les produits contenant du CBD, à moins qu’ils n’aient été approuvés en tant que médicament.
Considéré comme un « nouvel aliment » similaire aux compléments alimentaires, le CBD fait actuellement l’objet d’une évaluation par l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
Aucune étude scientifique n’a jusqu’à présent confirmé formellement ces bénéfices. Les informations actuelles concernant les effets du CBD proviennent principalement de l’hypothèse formulée par les scientifiques que le CBD pourrait avoir des impacts sur de nombreux cibles biologiques dans le corps, ainsi que des témoignages de consommateurs.
Le tétrahydrocannabinol (THC) est le principal composé psychoactif du cannabis, tandis que le cannabidiol (CBD) est un autre composé en grande quantité dans la même plante.
Le THC se retrouve généralement sous la forme de résine avec des extraits de feuilles de la plante mélangés à celle-ci. Pour des usages récréatifs, il est couramment associé à du tabac puis fumé. En France, la consommation de THC est interdite en raison de sa classification comme substance psychotrope, et sa vente est illégale.
En revanche, le CBD diffère du THC en termes de propriétés « récréatives ». Le CBD n’est pas classé comme stupéfiant ni psychotrope, bien qu’il ait des effets psychoactifs en raison de son interaction avec le système sérotoninergique. Cette interaction explique son effet apaisant, la sérotonine étant un neurotransmetteur cérébral qui joue notamment un rôle dans la régulation de l’humeur, du sommeil et de la douleur. En France, la consommation de CBD est autorisée et sa vente est libre, que ce soit dans des boutiques spécialisées, des pharmacies ou sur Internet.
Comme le CBD et le THC sont deux composés actifs présents dans les feuilles de cannabis, les produits à base de CBD peuvent contenir des traces de THC. Seule la qualité du CBD acquis peut assurer qu’il a été suffisamment purifié et qu’il ne contient plus de quantités significatives de THC.
Étant une substance active, le CBD peut interagir avec d’autres médicaments dans l’organisme, ce qui peut entraîner des risques. Il est particulièrement déconseillé d’utiliser le CBD en présence de :
Insuffisance hépatique (dysfonctionnement du foie) ;
Traitement antiépileptique (comme le valproate, le clobazam…) car l’effet sédatif du CBD peut s’additionner à celui de ces médicaments, entraînant une somnolence ;
Traitement immunosuppresseur par Évérolimus (utilisé principalement en oncologie) car le CBD peut chez certaines personnes augmenter l’absorption de l’Évérolimus et entraîner une augmentation des doses d’Évérolimus dans le sang, ce qui peut conduire à un surdosage.
Il est essentiel de discuter avec votre pharmacien ou votre médecin avant de consommer du CBD, pour les informer d’une éventuelle maladie ou d’un traitement en cours.
Effets indésirables du CBD
Comme toute substance active, le CBD peut entraîner des effets indésirables. Les plus fréquemment observés sont :
La somnolence, notamment en cas de surdosage, raison pour laquelle il est strictement déconseillé de conduire des véhicules ou tout autre type d’engin motorisé après avoir consommé du CBD ;
Une perte de poids ;
Des troubles digestifs (crampes d’estomac, diarrhées, nausées et vomissements).
Si l’un ou plusieurs de ces symptômes apparaissent après l’utilisation de CBD non médical, informez-en votre médecin ou votre pharmacien, en leur précisant la dose que vous prenez et depuis combien de temps.
À savoir :
Lors d’un contrôle routier, un test de dépistage de stupéfiants peut s’avérer positif avec du CBD car, en cas de mauvaise qualité (insuffisamment purifié), il peut contenir des traces de THC trop élevées.
Le CBD n’est pas considéré comme une substance dopante. Toutefois, comme pour la conduite, le fait que le cannabidiol soit souvent mélangé à de petites quantités de THC peut entraîner des tests positifs lors de la recherche de substances dopantes chez les sportifs.
La classification du CBD (cannabidiol) en tant que « drogue » dépend du contexte juridique et de la définition de « drogue » dans un sens spécifique.
Substance psychoactive : Le CBD est un composé trouvé dans la plante de cannabis, mais contrairement au THC (tétrahydrocannabinol), il n’est pas psychoactif. Cela signifie qu’il ne produit pas l’effet « high » ou d’euphorie associé à certaines autres substances issues du cannabis.
Législation : Dans de nombreux pays et juridictions, le CBD est légal, surtout s’il est extrait de plantes de chanvre industrielles contenant de très faibles niveaux de THC. Cependant, la réglementation varie considérablement d’un pays à l’autre. Dans certains endroits, le CBD est considéré comme un complément alimentaire ou un produit de bien-être, tandis que dans d’autres, il peut être réglementé de manière plus stricte.
Usage médical : Dans certains pays, le CBD est reconnu pour ses propriétés thérapeutiques potentielles et est utilisé dans le traitement de diverses conditions médicales, comme certaines formes d’épilepsie. Dans ces contextes, il est traité davantage comme un médicament que comme une « drogue » au sens récréatif ou abusif du terme.
Perception sociale : La perception du CBD varie. Certains le considèrent comme une substance bénéfique pour la santé, tandis que d’autres peuvent le voir de manière plus négative en raison de son association avec le cannabis.
En résumé, bien que le CBD soit un composé issu du cannabis, il n’est généralement pas considéré comme une drogue dans le sens récréatif ou abusif du terme, en raison de son absence d’effets psychoactifs et de son profil de sécurité relativement élevé. Toutefois, sa classification juridique et sociale peut varier en fonction de la région et des lois locales.